TRES BIENTOT UNE NOUVELLE PAGE HISTORIQUE SUR LES DILLON SERA PUBLIE D'APRES LE LIVRE "LES DILLON EN FRANCE" DE JACQUES DILLON

EN ATTENDANT : ...
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L'origine de cette maison irlandaise remonte à sir Henry le Dillon, autrement dit le chevalier Henri Delion d'Aquitaine qui, en 1185, fut envoyé par Henri II d'Angleterre sous les ordres du prince Jean en Irlande, où il s'établit finalement, ayant reçu en apanage d'immenses domaines.

Régiment de Dillon

Régiment de Dillon (1776-1783)
REGIMENT DE DILLON
87ème régiment d'infanterie de ligne.
Levé le 18 juin 1690.
Colonel : comte Dillon, nommé le 26 avril 1775.
Le 1er bataillon s'embarque le 5 avril 1779 à Brest sur l'escadre du marquis le la Mothe-Piquet.
En juillet 1779, Dillon contribue grandement à la prise de la Grenade, notamment dans la nuit du 2 au 3 juillet, où plusieurs colonnes s'emparent du môrne de l'Hôpital. L'expédition a 35 tués et 71 blessés. Le 6 juillet, les hommes, postés dans les forts côtiers, sont engagés dans un combat contre la flotte anglaise de l'amiral Byron venant trop tard au secours de la Grenade.
En septembre, le régiment, embarqué sur la flotte du comte d'Estaing, participe au siège de Savannah, notamment le 9 octobre à l'attaque des retranchements. Le bataillon rembarque le 20 octobre et prend ses quartiers d'hiver à la Grenade.
En 1780, le régiment, se trouvant sur la flotte du comte de Guichen, prend part aux combats livrés contre les vaisseaux de l'amiral Rodney les 15 et 19 Mai .
En mai 1781, le bataillon , embarqué sur l'escadre du comte de Grasse, contribue à la conquête de Tabago. Le 15 novembre, 300 hommes de Dillon partent de la Martinique sous les ordres de M. de Bouillé et participent à la prise de l'île hollandaise St-Eustache, récemment occupée par les Anglais. Le 5 janvier 1782, Dillon est présent durant le siège de Bristonne-Hill . Il se distingue pour terminer lors de la conquête de l'île St-Christophe. Le régiment rentre en France en 1783.
Voir aussi : Les régiments irlandais au service de Louis XIV (1688-1715):
http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/04histoire/articles/articles_rha/thewildgeese.htm

Archevêque Arthur Dillon

Uniquement sur :
Dillon

Jetons

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AVERS 
Légende : LUD. XVI. REX - CHRISTIANISS..
Traduction : (Louis XVI, roi très chrétien).
Description : Buste à droite de Louis XVI, au-dessous signature GATTEAUX..

REVERS
Traduction : (Le Languedoc a frappé ce jeton pour rappeler qu'en 1787 Arthur-Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne, s'est distingué par son talent, ses conseils et son éloquence dans l'Assemblée des notables de France, et qu'Étienne-Charles Loménie, archevêque de Toulouse, a été élevé au ministère des finances, aux applaudissements de tous les citoyens. 1788).
Description : En douze lignes : QUOD/ ANNO 1787/ ARTH. RICH. DILLON. ARCH. PRIM. NARB./ ANIMI. VIRTUY. E. ELOQUIO. CONSILIOQ/ IN. GALLIÆ. PROCERUM. CONCESSU/ PRÆCELLUIT/ STEPH. CAROL. LOMENIE. ARCH. TOLOS./ ÆRARIÆ. REI. ADMINISTRANDÆ/ SUMMO. CIVIUM. PLAUSU/ PRÆPOSITUS. FUIT/ OCCITANIA/ 1788..

Commentaires à propos de ce type monétaire :
Ce grand jeton a été fabriqué en souvenir de l'assemblée des notables de 1787. Deux exemplaires en or furent remis aux archevêques de Narbonne et Toulouse et 2.450 exemplaires en argent furent fabriqués.
http://www.cgb.fr/monnaies/jetons/j16/fr/monnaies4785.html?depart=170&nbfic=877

Les ponts jumeaux à Toulouse

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C'est grâce aux dessins préparatoires et aux gravures exécutés par François Lucas lui-même que nous pouvons nous rendre compte des différentes évolutions qu'a subies le bas-relief des Ponts-Jumeaux pour arriver à l'œuvre que nous connaissons aujourd'hui.

Un premier dessin préparatoire exposé au salon de 1772 rend le projet officiel. Puis le dessin intitulé " Ne variatur " exposé au salon de 1773 et agréé par la Province, fait état d'un bas-relief " en marbre de Carrare ", et c'est à partir de ce dessin que des augmentations et des ajouts sont faits notamment sur des gravures exécutées à Rome. Des oliviers, du maïs apparaissent petit à petit, les montagnes des Pyrénées deviennent plus importantes, la ville de Toulouse est plus détaillée, le bas-relief s'étoffe au fur et à mesure. Enfin le dessin dédié à l'archevêque Arthur Richard Dillon, archevêque de Narbonne, semble être le plus complet de la série et à l'origine de l'œuvre finale, sauf peut-être pour la figure centrale qui est plus de profil dans le marbre que sur le papier.

Le Canal du Midi

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"(...) Le canal de la Robine
Narbonne (...) devait être le débouché méditerranéen du Canal Royal. Mais Riquet, préférant la situation du Cap de Sète, détourné le tracé du Canal vers Béziers. La communauté de Narbonne, l'Archevêque à sa tête (il était aussi président des Etats du Languedoc), obtinrent du Roi en 1686 l'autorisation de réaliser un Canal qui établirait une liaison entre Narbonne et le canal Royal. (...) C'est finalement sous la présidence'Arthur Richard Dillon, l'Archevêque de Narbonne, que la construction de la Jonction débute en 1777 par la réalisation d'un nouveau réservoir d'eau dans la Montagne Noire : le Lampy. (...)
http://www.canaux-historiques.com/d2m/infopratiq/Guide.PDF
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L'Epanchoir de Gailhousty

Classé Monument Historique, l'Epanchoir de Gailhousty, au confluent de l'Aude et du Canal de Jonction, offre l'une des plus singulières architectures du Canal. Contrairement aux autres épanchoirs, l'édifice, construit vers 1780, n'avait pas pour fonction l'évacuation des eaux excédentaires du Canal mais l'assèchement de l'Etang de Capestang grâce aux limons que transportait le fleuve Aude lors de ses crues. Malheureusement, la Révolution mit fin aux travaux et l'épanchoir demeura incomplet, ce qui ne permit pas d'obtenir les résultats escomptés.

L'édifice est percé de 16 vannes (photo du bas) auxquelles correspondent, de l'autre côté, quatre grandes voûtes d'où part le Gailhousty.

La partie supérieure, réalisée en pierres de taille, accueillait les locaux de l'administration ainsi que le logement de l'éclusier. La facade est soulignée par un fronton orné des armes de la province et celles de Monseigneur de Dillon, archevêque de Narbonne.

Divers

Comtesse de Boigne

Éléonore Adèle d'Osmond, comtesse de Boigne (1781-1866), est célèbre grâce à ses précieux Mémoires incontournables pour la connaissance historique de la Restauration et de la monarchie de Juillet. Durant son enfance, à Trianon, la reine Marie-Antoinette la caressait parfois. Amie d'enfance de la reine Marie-Amélie, elle fut monarchiste mais très libérale. Son salon parisien de l'Hôtel de Lannion, rue de Bourbon (maintenant 79, rue de Lille), celui de la rue d'Anjou (1830) et ses dîners du dimanche soir à Châtenay, ont attiré les grands acteurs de la vie politique et diplomatique de son temps.

Plus de précision : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ad%C3%A8le_d'Osmond

et "La Comtesse de Boigne" d'après Françoise Wagener:
Préface:
«J'ai été littéralement élevée sur les genoux de la famille royale.» Adèle de Boigne, née d'Osmond, a traversé tous les régimes et les révolutions avec ce détachement aristocratique qui sied aux âmes bien trempées. De la cour de Louis XVI à celle de Napoléon III, la comtesse qui accueillait les plus beaux esprits dans ses salons aura tout vécu et tout connu, y compris une mésalliance avec un général bigame et frappeur. La biographie de Françoise Wagener, parfois pesante, est la meilleure introduction aux mémoires de la belle Adèle. A quand leur réédition?

La marquise de La Tour du Pin

Née en 1770 à Paris, Henriette-Lucy Dillon appartenait à la noblesse la plus ancienne. En 1787, Henriette épouse le comte de Gouvernet qui deviendra marquis de La Tour du Pin en 1825. Grâce au dévouement de la future Madame Tallien, la comtesse de Gouvernet échappe à la Terreur, s'embarque à Bordeaux pour l'Amérique avec sa famille.

Bibliographie: "Mémoire de la marquise de la Tour du Pin" Journal d'une femme de cinquante ans.
Témoin privilégié de son époque (celle des bouleversements de la France et de l'Europe), la marquise de la Tour du Pin se révèle comme une touchante héroïne et une brillante narratrice. Son précieux Journal nous apporte quantité d'informations historiques ou anecdotiques, nationales ou locales, de scènes et de portraits sur la fin de l'ancien régime, la Révolution, la vie sous le Consulat et l'Empire : "En montant en voiture, Louis XVI avait dit à M. de La Tour du Pin : "Vous restez maître ici. tâchez de me sauver mon pauvre Versailles". Des pages insolites, très singulières et amusantes relatent l'exil en Amérique, où Henriette-Lucy, s'écartant de la vie mondaine des autres émigrés, se fait fermière, marque à ses armes ses mottes de beurre, se lie d'amitié avec les Indiens : "Ce fut en achetant des mocassins que je vis pour la première fois des sauvages. (...) Je fus un peu surprise, je l'avoue, quand je rencontrai pour la première fois un homme et une femme tout nus se promenant tranquillement sur la route, sans que personne songeât à le trouver singulier. Mais je m'y accoutumai bientôt, et lorsque je fut établie à la ferme, j'en voyais presque tous les jours pendant l'été."

Les Mémoires de la marquise de La Tour du Pin s'arrêtent en 1815. Afin de couvrir la période comprise entre 1815 et la mort de l'auteur (1853), Christian de Liedekerke Beaufort publie ici des pages de la Correspondance de la marquise avec ses amis, comme par exemple la comtesse de La Rochejacquelein et Madame de Staël.

A noter, en annexes, la présence de notes généalogiques sur la maison des lords Dillon pairs d'Irlande et sur la marquis et la marquise de la Tour du Pin de Gouvernet.

La Bataille de Fontenoy

« LA BATAILLE DE FONTENOY
« …Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748), les territoires belges, appartenant alors à la maison d'Autriche, furent envahis en 1744 par les forces françaises qui conquirent Menin, Ypres, La Kenokke et Furnes. »
Déclenchant une nouvelle offensive en mai 1745, les troupes du roi Louis XV vinrent assiéger Tournai, important verrou de la vallée de l'Escaut, défendue par une garnison hollandaise. Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, la tranchée fut ouverte devant la porte des Sept-Fontaines. S'étant rassemblée à Bruxelles à la fin du mois d'avril, une armée de secours, groupant des contingents hollandais, britanniques, hanovriens et autrichiens, prit la route pour libérer la ville assiégée. Dirigées par William Augustus, duc de Cumberland (1721-1765), par le maréchal autrichien Königsegg et par le prince de Waldeck, les forces alliées arrivèrent en vue des Français dans l'après-midi du 9 mai. Après s'être emparé sans grande difficulté de Vezon et des hameaux de Bourgeon et de Vezonchaux dans la journée du 10, les alliés s'apprêtèrent à livrer bataille. C'était cependant compter sans l'intelligence et le génie du maréchal Maurice de Saxe (1696-1750), commandant les forces françaises, qui avait pris d'ingénieuses dispositions.
Dès l'apparition de l'ennemi sur son flanc droit, Saxe fit aussitôt rabattre une grande partie de ses effectifs vers la zone Antoing-Fontenoy-Gaurain. Au cours de la soirée du 10 mai, trois dernières redoutes, établies entre Antoing et Fontenoy, verrouillèrent définitivement les positions françaises…
La bataille de Fontenoy eut lieu le mardi 11 mai 1745 de cinq heures du matin à deux heures de l'après-midi. Débouchant à la faveur d'une légère brume face à Fontenoy et à Antoing, les forces hollandaises de Waldeck furent mises en déroute à deux reprises par les artilleurs français d'Antoing, de Fontenoy et du moulin de Bruyelle. Plongés dans le chaos et démoralisés, les Hollandais restèrent dès lors passifs. Lançant ses bataillons, Cumberland tenta alors de percer les lignes françaises par le nord du village de Fontenoy. Avec un extraordinaire courage les bataillons anglo-hanovriens abordèrent la première ligne française vers les 11 heures du matin. Ce fut le moment légendaire des paroles du comte d'Anterroches ; « Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers ; tirez vous-même ! ». Culbutant les rangs français, les tuniques rouges s'avancèrent sur la plaine de Fontenoy. Attaqués par les troupes du maréchal de Saxe, les soldats de Cumberland formèrent un rectangle défensif fermé de trois côtés ; la fameuse colonne de Fontenoy. Harcelés par les bataillons français et irlandais, chargés par la cavalerie, les Britanniques restèrent inébranlables jusqu'au moment où arrivèrent enfin les réserves françaises, menées par Lowendal. Délaissé par les Hollandais, Cumberland n'eut plus d'autre choix que le repli. Au cours de la lutte, le sergent Wheelock, du régiment irlandais de Bulkeley, devait s'emparer du seul drapeau conquis par l'armée française, celui du 2e régiment des Gardes anglaises. Le combat se termina vers les deux heures de l'après-midi. Les pertes avaient été terribles : quelque 5.000 morts, 9.000 blessés et 2.000 chevaux tués, blessés ou disparus…

Combattant dans les troupes du roi, la brigade irlandaise, formée des régiments de Clare, Dillon, Bulkeley, Roth, Berwick et Lally s'étaient particulièrement distinguées face aux anglais et comptait 657 hommes tués ou blessés. Dans la cavalerie, le régiment irlandais de Fitz-james avait perdu la moitié de ses escadrons. En 1907, une magnifique croix irlandaise fut érigée en leur mémoire au centre de Fontenoy…
La victoire française de Fontenoy allait permettre la conquête de la ville de Tournai et serait célébrée comme l'un des plus hauts faits d'armes de l'histoire de France.
Illustre unité irlandaise le régiment de Dillon devait particulièrement se distinguer au service des rois de France de 1691 à 1791 et portait le nom d'une des plus illustres familles d'Irlande. De Crémone (1702) à Fontenoy (1745), Lawfeld (1747) et Saint-Christopher (1782), il se couvrit de gloire. Le 11 mai 1745, à Fontenoy, il était commandé par le colonel Jacques Dillon, Chevalier de Malte, qui y fut mortellement touché. Au cours du combat, le régiment de Dillon subit une perte de 136 tués et blessés, soit 19% de ses effectifs.

La Distillerie Dillon

La distillerie Dillon doit son nom au régiment royal irlandais du comte Arthur Dillon, qui tenait ses quartiers près de Fort-de-France en 1779. En 1857, Pierre Hervé, maire de Saint-Pierre, acquiert la Dillon. Il la regroupe avec une partie de ses terres voisines de Valmenière et forme la plantation Dillon. Après l'abolition de l'esclavage, il engage des travailleurs indiens et chinois pour cultiver ses terres. Il construit une belle sucrerie, sur le modèle de celles du Père Labat mais, en 1866, la crise s'abat sur l'activité sucrière et il est ruiné. La Dillon est vendue aux Duchamp de Chastaigne. Louis Domergue épouse la fille de la famille, Emilie Duchamp, et dirige la société. En 1869, la Dillon devient société anonyme. Une nouvelle rhumerie est construite en 1869-1870. En 1891, un cyclone dévaste Fort-de-France. Louis Domergue a un bras broyé sous les décombres. Il est amputé et meurt. La succession est gérée par Raphaël Domergue qui, en 1928, reconstruit les bâtiments actuels. En 1967, la Dillon est reprise par une société familiale bordelaise, la société Bardinet

Le cours Dillon

Le cours Dillon, promenade ombragée en terrasse qui longe la Garonne à Toulouse, semble devoir son nom à l'Archevêque  qui a laissé le souvenir d'un grand bâtisseur et d'un généreux bienfaiteur des pauvres.

Les lieux Dillon

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Besmaux

Un peu d'histoire...


Dernière M.A.J. : dimanche 3 février 2008Contactez l'auteur à lesitebeaumont@free.fr